Le droit au logement pour les 109
Jeudi 12 mai, sur la place du Capitole, j'étais aux côtés de la FNARS pour exiger, de toute urgence, un hébergement décent pour les 109 personnes qui vivent dans la rue, à Toulouse, parmi lesquelles on compte 31 enfants, dont 10 moins de 3 ans. Plutôt que de multiplier les déclarations indignes sur les abus en matière d'assistanat social, le gouvernement doit prendre ses responsabilités et appliquer le Droit au Logement opposable, qu'il a lui-même institué, pour mettre un terme à cette situation inacceptable.
En Haute-Garonne, depuis le 1er mars 2011, plus aucun crédit n'est alloué aux associations de terrain qui prennent en charge dans l'urgence les personnes à la recherche d'un hébergement pérenne.
Même le service du 115, pour les appels d'urgence, ne répond plus qu'à 40% des appels, faute de personnel.