Situation de l'université Toulouse – Jean Jaurès
Texte de la question enregistrée sous le numéro n° 04381 adressée publiée le 12/04/2018
Mme Françoise Laborde attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sur la situation de l'université Toulouse – Jean Jaurès. Perturbé depuis plusieurs mois, l'établissement est maintenant totalement paralysé par un mouvement de blocage empêchant la continuité de ses missions d'enseignement et de recherche. Ses organes statutaires ne pouvant se tenir et délibérer, son budget 2018 n'a pas pu être adopté. Ainsi, il a vu ses conseils centraux dissouts, le 20 mars 2018, en application de l'article L. 719-8 du code de l'éducation. L'université est désormais sous administration provisoire. Malgré les tentatives de dialogue, les garanties apportées concernant le projet de fusion à l'origine de la contestation et la perspective de nouvelles élections dans un délai de trois mois, le mouvement continue de se durcir avec une reconduction systématique du blocage et même de s'étendre à de nombreux autres établissements sur l'ensemble du territoire. Cette véritable rupture de service public est plus que préoccupante pour les milliers d'étudiants qui ne peuvent plus suivre leurs enseignements ou passer leurs examens, compromettant ainsi la poursuite de leurs études, l'accès en master ou encore l'obtention de leur diplôme. S'ajoute une dimension d'urgence, dans un calendrier universitaire très contraint. En conséquence, elle lui demande quelle sera la stratégie du Gouvernement face à cette crise, et quelles seront les solutions concrètes pour permettre aux étudiants de retrouver rapidement des conditions de travail sereines.