Valorisation des ostéopathes diplômés en France

Valorisation des ostéopathes diplômés en France

Ma question n°23000 porte sur le manque de considération accordé aux ostéopathes diplômés en France, notamment sur le plan académique.

Question écrite n° 23000 publiée dans le JO du 04 août 2016 :

Mme Françoise Laborde attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le manque de considération accordé aux ostéopathes diplômés en France, notamment sur le plan académique.

Si le gouvernement a su valoriser les passerelles entre les étudiants et les professionnels dans le secteur de la santé, certaines ne sont pas mise à la disposition de tous et entravent par là même et sans réel motif l'une de nos valeurs les plus chères : l'égalité.

Si, par exemple, un praticien ostéopathe français, diplômé en France, voulait bénéficier d'une passerelle pour accéder en deuxième année d'étude de maïeutique, il ne le pourrait pas. Selon les termes d'un arrêté du 26/07/2010, modifié le 19/01/2012, seul peut prétendre à accéder à la deuxième année d'études médicales, le ou la titulaire d'un diplôme de Master, de DEA, de DESS, l'étudiant issu d'une école de commerce conférant le grade de master ou issu d'un Institut d'études politiques, ou encore celui ou celle ayant obtenu 300 crédits européens provenant d'un diplôme de l'Union européenne mais étranger à la France.

De fait, les praticiens d'ostéopathie français ne sont pas en mesure d'accéder à l'apprentissage de la médecine alors que tout diplômé d'ostéopathie dans un pays de l'union européenne autre que la France est en capacité de faire acte de candidature et de voir sa demande examinée.

Cette situation introduit une rupture d'égalité qui n'est pas acceptable.

C'est pourquoi elle lui demande quelles mesures effectives elle compte prendre pour y remédier et permettre ainsi aux praticiens ostéopathes diplômés français de faire valoir leurs potentiels et de faire évoluer leur carrière professionnelle en accédant à la formation de deuxième année d'études de médecine.

En attente de réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé